Mettre en copie "au cas où" semble anodin. En réalité, c’est souvent un geste d’évitement qui dilue les responsabilités et alourdit les collectifs. Et si derrière chaque mail flou se cachait une peur d’assumer ? Un plaidoyer net pour une écologie du message et la clarté des rôles.
Et si l’incertitude n’était pas une faille à combler, mais un espace à habiter ? Dans le flou, nos repères tombent… et quelque chose d’essentiel peut émerger. Moins de contrôle, plus de présence, que révèle vraiment ce qui vacille ?
Travailler avec le cœur peut donner du sens, mais quand on y sacrifie son corps, son temps, son équilibre, ce n’est plus de l’engagement — c’est une dérive. Ce n’est pas la passion qui épuise, mais l’injonction silencieuse à tout donner, sans jamais poser de limites.
Quand l’autonomie devient un abandon déguisé, le flou épuise et désorganise. Ce n’est pas de liberté qu’on a besoin, mais d’un cadre clair pour agir avec justesse. Repenser le cadre, c’est réhabiliter la responsabilité partagée.
On parle beaucoup de performance.
Mais rarement de ce qu’elle nous coûte, à force d’être poursuivie sans pause.
Cet article questionne ce réflexe de produire, d’optimiser, de prouver.
Et invite à réinterroger le rythme, le sens, la place laissée au vivant.
On nous dit d’être souples. Mais à force de plier, on finit par perdre ce qui tenait. La concentration. Le geste. Le cap. Ce n’est pas une fatigue passagère. C’est une usure de fond. Il est temps de défendre ce qui permet de bien faire. Même quand ça ne se voit pas tout de suite.
Tu cours sans t’arrêter, mais vers quoi ?
Ce débordement permanent n’est peut-être pas une preuve de force, mais le signe que tu t’éloignes de ce qui compte vraiment.